C'est l'histoire d'un concert qui aurait pu, qui aurait dû coller la chair de poule, mais difficile de ressentir le grand frisson dans une Maroquinerie transformée en étuve, la chaleur étouffante poussant prématurément certains membres du public au bord de la syncope vers la porte de sortie. Dommage car le groupe de Baltimore livrait une fois de plus une performance remarquable, les titres du récent Bloom n'ayant rien à envier à la beauté hantée de l'acclamé Teen Dream d'il y a deux ans. Finalement, la chair de poule, on l'a quand même en repensant à cette fantastique version d'"Irene" en clôture du concert, en forme de lente montée vers les cieux. "It's a strange paradise..."
mardi 29 mai 2012
mercredi 16 mai 2012
Garbage, l'Olympia, 16 mai 2012
Les groupes majeurs des années 90 semblent s'être donné le mot pour tous effectuer leur comeback ces derniers mois, on ne s'étonnera donc pas que Garbage vienne rompre sept années de silence discographique avec un nouvel album que nous qualifierons pudiquement de très moyen.
La popularité de Shirley Manson et sa bande semble toutefois intacte dans l'hexagone, le public s'étant rué sur les places de ce concert à l'Olympia dès la mise en vente. Renforcé par l'excellent Eric Avery (ex-Jane's Addiction) à la basse, le quatuor se donne à fond, boosté par une audience en surchauffe sur les imparables classiques de la setlist (Push it, I think I'm paranoid, Stupid girl affublé d'une intro discoïde à la Giorgio Moroder...). Un gros son, peu de surprises mais une efficacité maximale et une chanteuse toujours aussi charismatique, Garbage a beau paraître un peu anachronique musicalement en 2012, la formation délivre toujours une bonne dose de plaisir et c'est l'essentiel.
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