
Avec Band of Joy, Plant a visiblement souhaité se mettre un peu en retrait, retrouver le plaisir de jouer au sein d'un collectif dont il ne serait qu'un membre presque ordinaire, vaine chimère de la part de celui qui fut le chanteur de l'une des formation les plus populaires de tous les temps. Il faut d'ailleurs attendre que Band of Joy revisite un titre de Led Zeppelin pour que le public sorte d'une réserve polie, sous l'œil amusé de Plant ("Où étiez-vous pendant les premières chansons ?"). La volonté de mettre en avant les musiciens de son groupe est sans doute louable mais on frôle de peu l'ennui quand ils se mettent à occuper à tour de rôle le devant de la scène, leur leader relégué au rang de choriste de luxe.
Ceux qui avaient fait le déplacement dans l'espoir de grappiller quelques miettes de la légende zepellinienne auront leur os à ronger avec "Houses of the holy" ou "Rock and roll" interprétés de façon assez peu... rock and roll, par un groupe plaisant mais ne débordant pas franchement d'énergie.
Une énergie en revanche bien présente durant la première partie brillamment assurée par Justin Adams et Juldeh Camara, dont le mélange de musique africaine et de blues-rock représente une belle continuation de ce que Robert Plant avait entrepris jadis avec son compère Jimmy Page...

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