Sonik Kicks ne passera sans doute pas à la postérité en tant que meilleur album de Paul Weller, même si son approche expérimentale à le mérite d'apporter un peu de fraicheur dans une discographie qui, il faut bien l'avouer, commençait un peu à ronronner ces dernières années. En tout cas le Modfather semble tenir à ce nouvel opus qu'il interprète quasi intégralement en première partie de concert face à un public rapidement gagné par une certaine léthargie. Après un courte pause Weller et ses musiciens entament une seconde partie nettement plus réjouissante par une version acoustique de Out of the sinking, avant d'enchainer avec une énergie communicative grands classiques et titres plus obscurs face à une audience qui se réveille enfin. Le rappel enfonce le clou mais le meilleur reste à venir avec un ultime retour de Weller sur scène pour une version à l'arrachée de Changingman achevant en apothéose un concert qui paraissait assez mal engagé... Moralité, il ne faut jamais sous-estimer le professionnalisme à l'anglaise.
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