De sobriété en revanche il ne sera guère question lors des 90 minutes assurées pied au plancher par la tête d’affiche de la soirée. Exit les ambiances éthérées de la période Seventh Tree, Goldfrapp assume de nouveau pleinement son statut de machine à danser et enchaine sans faiblir les tubes, appuyé par un son colossal. On a souvent reproché aux concerts de Goldfrapp une certaine froideur, un aspect visuel un peu cheap, et une tendance à reproduire leurs albums à la note près. Si ce dernier point est toujours d’actualité, Alison parait ce soir transfigurée par la réaction plus qu’enthousiaste du public, et le lightshow efficace achève de rendre l’expérience particulièrement réjouissante. Le dernier album avait été fraîchement accueilli lors de sa sortie, mais il faut admettre que Rocket ou Believer se révèlent assez imparables sur scène. La tension retombe un peu le temps d’une poignée de ballades (superbe Black cherry) mais la mélancolie n’a définitivement pas droit de cité sur cette tournée et le groupe repart pour une ultime salve de titres frénétiques. Cette fois Goldfrapp semble enfin avoir trouvé la formule magique susceptible de rendre ses prestations scéniques mémorables.
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