
Un Zénith en configuration réduite pour le retour d’Incubus à Paris après une longue absence. Le controversé nouvel album semble malheureusement avoir dissuadé une partie de leur public habituel de faire le déplacement. En première partie, Fin évolue dans un registre similaire aux têtes d’affiches, le charisme et les bonnes chansons en moins. Ces jeunes gens ont cependant la bonne idée de reprendre Suds and soda de dEUS, seul moment vaguement marquant de leur prestation. A 21 heures Incubus démarre son concert avec les pêchus Megalomaniac et Pardon me avant d’aborder les choses qui fâchent, à savoir les titres de leur dernier opus en date qui aura fait grincer les dents de nombreux fans de la première heure. Le combo américain a certes toujours flirté avec la pop la plus mainstream mais il est tout de même douloureux de les entendre se vautrer complaisamment dans la guimauve avec les affreux Promises, promises ou If not now, when ? Sans surprise, ce sont donc les titres plus anciens qui suscitent une forte réaction du public et permettent de retrouver à son meilleur niveau un groupe toujours très impressionnant techniquement. Il y aura au final suffisamment de classiques dans la setlist pour contenter tout le monde et permettre de passer l’éponge sur les quelques fautes de goût de la soirée.

























Voilà, il l'a fait. Alors que certains médias se gaussaient de la "folie des grandeurs" de Prince, que Libé annonçait le matin même un Stade de France "à moitié vide", le plus gros artiste indépendant au monde aura en moins d'un mois, sans le soutien d'une major, sans énorme armada promotionnelle et sans single pourri produit par David Guetta sur les ondes, réussi à rameuter une foule considérable pour un concert certes pas sold out (peu de shows au SdF peuvent se targuer de l'être de toute façon) mais qui demeurera certainement mémorable pour tous ceux ayant fait le déplacement.
Après l'excellente première partie assurée par Sharon Jones and The Dap Kings, brièvement rejoints par Prince à la guitare, on assiste avec stupeur sur les écrans géants à un défilé improbable des clips du Minneapolis Sound des années 80 : The Time, Mazarati, André Cymone and co, tout un concentré de mauvais goût visuel eighties et de funk old school réjouissant pour les fans inconditionnels présents.














Le choix de la salle paraissait évident au vu du titre du dernier album en date de Bryan Ferry. Salle qui n'a malheureusement plus de mythique que son nom car pour le reste, comme trop souvent à l'Olympia, la qualité sonore de la soirée laissait un peu à désirer, ne rendant guère justice à la musique interprétée pendant un concert par ailleurs captivant de bout en bout. Bryan Ferry s'est une nouvelle fois entouré des excellents musiciens présents à ses côtés 



